Suite à l’interpellation musclée mardi 20 avril du candidat Agbéyomé Kodjo, arrivé en seconde position de la présidentielle du 22 février, et autoproclamé élu, ses compagnons de la dynamique Kpodzro sont aussi inquiétés. Mercredi, pour s’être rendu dans les locaux du service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC) de la gendarmerie nationale pour saluer l’opposant Kodjo, l’archevêque émérite de Lomé, Monseigneur Kpodzro a été soumis à un interrogatoire.
Ce jeudi, deux autres membres de la plateforme, notamment le coordonnateur général Fulbert Attisso et la porte-parole, Adjamagbo-Johnson Kafui sont convoqués à leur tour pour des interrogatoires.
Lundi face à la presse à Lomé, les avocats avaient évoqué des raisons de santé pour justifier le fait qu’Agbéyomé Kodjo ne répondait pas aux invitations successives de la gendarmerie. « L’état de santé et le réveil récent d’une pathologie locorégionale ancienne de monsieur Kodjo Agbéyomé entravent douloureusement depuis quelques temps, toute mobilité spontanée de sa part », ont déclaré Me Atsoo Kokou Totékpo-Mawu et Agbodan Kokouvi Gamadiko.
Mais pour le procureur de la République, son refus délibéré est une méprise à la justice et à ses auxiliaires.
FulbertAttisso est convoqué pour ce 23 avril au SRI dans l'affaire #agbeyomeKodjo#24heureinfo pic.twitter.com/Vxwv7ysSHK
— @24heureinfo (@24Heureinfo) April 22, 2020
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Dans ce dossier où Kodjo risque au moins 35 ans de prison, il est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat, diffusion de fausses informations, dénonciations calomnieuses, troubles aggravés à l’ordre public.
@Adjamagbo_Kafui aussi convoquée au Scric pic.twitter.com/bN9fFoFyBJ
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