Le Togo a organisé, à l’occasion de la 68ème session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW-68) qui s’est déroulée du 11 au 15 mars, une conférence-débat parallèle au siège des Nations Unies à New York sur le thème « Renforcer la résilience socio-économique des femmes et des jeunes pour prévenir l’extrémisme violent ». La rencontre a été animée par la ministre de l’Action sociale de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, Mme Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma.
Les partenaires du Togo, à savoir le bureau pays du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), Plan International Togo et la GIZ ont contribué à l’organisation de cette session parallèle.
L’objectif de cette rencontre est de partager les expériences du Togo en matière d’autonomisation des femmes et des jeunes, de lutte contre l’extrémisme violent et renforcer les partenariats. Elle a permis au ministre Apédoh-Anakoma et sa délégation de présenter les efforts du gouvernement togolais et de ses partenaires en matière de renforcement de la résilience socio-économique des femmes et des jeunes dans un contexte de crise lié à la situation au Nord du Togo, particulièrement issue de la situation du Sahel.
La délégation togolaise a, au cours de cette session parallèle, partagé avec les partenaires, les initiatives du Togo en matière d’autonomisation des femmes, l’insertion professionnelles des jeunes et la lutte contre l’extrémisme violent. Le Togo a, cours des échanges, pris connaissance des expériences des autres pays pour une amélioration de stratégies. A travers cette initiative, la délégation togolaise a suscité de nouveaux partenariats pour une mise à l’échelle des programmes et projets relatifs au renforcement de la résilience des femmes et des jeunes, face à l’extrémisme violent.
« Conformément au programme de Beijing, aux ODD, à l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des cadres d’orientation de la CEDEAO, l’ambition du Togo est d’être un pays émergent à l’horizon 2030. Dans cette perspective, le Togo, grâce à la volonté politique du président de la République, Faure Gnassingbé, a pris des initiatives pour la lutte contre la pauvreté et pour la promotion des droits de la femme, notamment leur autonomisation économique et leur participation effective à la prise de décision à tous les niveaux du processus de développement », a relevé la ministre en charge de la Promotion de la Femme.
Convaincue que seule une approche multisectorielle et multipartenaire peu permettre d’agir efficacement et durablement contre ce phénomène, la délégation togolaise a saisi cette occasion pour faire des plaidoyers de mobilisation de plus d’acteurs et de ressources en faveur du Togo.
Les partenaires au développement, la vice-présidente du CENAT de la Côte d’Ivoire, les ambassadeurs du Burkina Faso, du Mali, de la CEDEAO et les différentes délégations qui ont participé à cette session parallèle ont apprécié et félicité l’initiative du Togo et les résultats issus des efforts consentis par les autorités togolaises pour améliorer le bien-être des Togolais en général et des femmes en particulier.
La ministre de l’Action sociale de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, Mme Apédoh-Anakoma a, au nom de sa délégation, exprimé sa gratitude à tous les participants qui ont enrichi les débats de cette conférence à travers leurs différentes interventions de même que l’ensemble des partenaires.
Avec ATOP