
Au sortir d’une longue crise économique et politique, l’AFD -Agence Française de Développement- accompagne le Togo dans la reconstitution des ressources indispensables à son développement, afin d’enclencher une croissance inclusive et génératrice d’emplois. Selon une fiche institutionnelle publiée début mars, l’AFD assure avoir financé 33 projets depuis 2007 et que 15 000 enseignants ont bénéficié de formations initiales ou de rattrapage. En 10 ans, 301,6 millions d’euros ont été engagés sur quatre volets.
Sur le volet, développement du secteur énergétique, deux projets ont été initiés. Le premier cofinancé avec l’Union européenne et la KFW a porté sur l’extension du réseau électrique de Lomé, notamment dans les zones périurbaines avec pour objectif de sécuriser et renforcer le système énergétique.
Le deuxième porte sur la valorisation du potentiel hydroélectrique du site de sarakawa, encore en étude.
Volet renforcement du capital humain via le système éducatif, l’AFD a accompagné le pays dans la réforme des collèges, afin de réduire les inégalités territoriales et de genre dans l’accès à l’éducation secondaire et aussi la modernisation de la formation professionnelle grâce à la pérennisation des activités du centre de formation aux métiers de l’industrie de Lomé.
Pour de meilleurs services de base d’eau et d’assainissement, troisième volet, l’AFD a cofinancé le construction d’un centre d’enfouissement des déchets et le 4e LAC de Lomé.
Dernier volet, appui au secteur financier et bancaire. L’Agence a accompagné le secteur des microfinances dans sa croissance par le développement de système d’information et la mise en place de nouveaux produits. Elle a également œuvré avec sa filiale Propaco via un partenariat public privé pour la construction d’un terminal à conteneurs d’une capacité de 1,5 millions EVP.