
Dans un message publié lundi 3 février à dix-neuf jours du premier tour de la présidentielle du 22 février, la conférence des évêques du Togo a récusé les accusations de « déclarations partisanes » et appelle à ne pas transformer la période électorale en une « occasion d’affrontements ou de violences ».
Accusée de parti pris dans ses déclarations, la conférence des évêques du Togo a fait une mise au point et appelé son clergé, à prendre appui ou désavouer dans les célébrations eucharistiques un ou autre parti en lice pour la présidentielle du 22 février.
«La conférence des évêques du Togo réaffirme qu’elle n’a jamais adopté de position partisane en faveur ou contre des partis politiques mais simplement appelle au respect de la justice et des valeurs démocratiques figurant dans la Constitution de notre pays », souligne le message signé par tous les évêques.
Ils ont exprimé leur vive indignation face aux « propos discourtois » de « financement obscurs » avancés par le ministre de l’administration territorial, Payadowa Boukpessi en opposition à la demande d’accréditation d’observation du scrutin formulée par le Conseil épiscopal justice et paix.
Enfin les évêques du Togo appellent les fidèles à trois jours de prières les 17,18 et 19 février prochains pour le bon déroulement du scrutin présidentiel dont la campagne s’ouvre le 6 février prochain.