
Le Fonds de Solidarité Africain (FSA) a tenu vendredi 31 mai 2019 à Lomé, sa 10e session ordinaire de son Assemblée générale. Une réunion qui a permis aux ministres des 14 pays membres d’approuver principalement les comptes du Fonds au titre de l’exercice 2018.
Pour Ahmadou Abdoulaye Diallo, Directeur Général du FSA, le Togo en tant que pays membre n’est pas seulement un « bon élève » mais « un maître ». Il fait partie des pays ayant « mis à jour ou apuré complètement ses arriérés vis-à-vis du fonds » et a l’un des portefeuilles les plus sains du FSA.
« Je renouvelle ma gratitude aux autorités togolaises pour le respect de ses engagements vis-à-vis du FSA, engagement qui s’établit par la mise à jour ou si non l’apurement complet de ses arriéré vis-du Fonds de solidarité africain au point qu’aujourd’hui la République Togolaise est l’un des pays qui est à jour de ses contributions au titre du capital. Je dois également me féliciter de la qualité du portefeuille des projets que nous avons en République Togolaise », a déclaré le direteur.
Les projets financés par le Fonds à ce jour au Togo sont évalués à 53 milliards de F Cfa. « Ces projets s’exécutent normalement », s’est réjoui M. Abdoulaye Diallo.
Par exemple la réhabilitation de l’hôtel du 2 février fait partie de ces projets qui ont bénéficié des interventions du Fonds et « tout se passe bien ». Pour le moment, « le Togo a l’un des portefeuilles les plus sains du Fonds de solidarité Africain », a-t-il déclaré.
Il a ensuite rassuré les autorités togolaises que l’institution financière multilatérale est disposée à aider à la réussite du Plan National de Développement (PND), ce projet ambitieux du gouvernement togolais qui nécessite des financements à hauteur de 4 622 milliards de FCFA.
Selon le président, le Fonds travaille à devenir une institution spécialisée de l’Union Africaine à côté de la CEA, la BAD…
« Nous avons une
expérience avérée dans les métiers qui sont les nôtres et nous avons pris beaucoup d’initiatives aux plans diplomatique
et politique pour faire aboutir ce
projet », a-t-il déclaré.
Notons que le FSA a vu le jour suite à un
accord signé à Paris le 21 décembre 1976 après que le principe de sa création
ait été décidé par les chefs d’Etat en mars 1975. Sa mission consiste à
participer au développement économique des Etats membres, en contribuant au
financement de différents projets comme cela a été le cas de la réhabilitation
de l’hôtel du 2 février de Lomé.
Le FSA compte aujourd’hui 14 Etats membres à savoir le Bénin, le Burkina Faso,
le Burundi, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée Bissau, l’Ile Maurice, le
Mali, le Niger, la RCA, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad et le Togo