A l’occasion de la journée mondiale des réfugiés, le ministre de la sécurité et de la protection civile, général Yark Damehane a manifesté au nom du gouvernement sa solidarité avec les personnes contraintes par des persécutions ou des guerres à fuir leur foyer et pays.
11. 968. Tel est le nombre d’hommes, femmes et enfants de différentes nationalités qui ont fui leur pays pour trouver refuge au Togo. Le pays, qui reste une terre d’accueil, « poursuivra sa collaboration avec le bureau local du HCR pour assurer un bon séjour à ces personnes obligées de fuir leur pays », assure le ministre de la sécurité, général Damehane dans un message vidéo.
En 2016, le Togo a actualisé la loi portant statut des réfugiés qui offre désormais une deuxième chance aux réfugiés de saisir une commission de recours d’examen de leur demande d’asile. La loi a prévu également des mesures en cas d’arrivée massive des demandeurs d’asile sur le territoire, ainsi qu’une procédure d’acquisition et de perte du statut de réfugiés, prenant en compte le principe de l’unité familiale.
Chacun de nous peut agir
En cette Journée mondiale, le Secrétaire général a rappelé « notre obligation fondamentale d’accueillir celles et ceux qui fuient la guerre et les persécutions ». Le HCR a appelé à accroître la solidarité et les efforts mondiaux pour inclure et soutenir les réfugiés, les déplacés et les apatrides, ainsi que leurs hôtes. « Qui que vous soyez. D’où que vous veniez. Chacun de nous peut agir.Chaque geste compte », a dit M. Grandi.
Dans le monde, le nombre de réfugié est chiffré à 80 millions. Fait plus choquant encore : « dix millions de ces personnes ont fui au cours de la seule année dernière », précise António Guterres, qui fut pendant 10 ans à la tête du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Au nom des Etats-unis d’Amérique, l’ambassadeur au Togo, Eric Stromayer a remercié le gouvernement togolais pour avoir travaillé avec la communauté internationale « pour aider les réfugiés présents » installés dans le pays. Il assure que son pays reste le grand « fournisseur d’aide au monde ».
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