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Les ambassadeurs de la CEDEAO recommandent une plus grande protection des réfugiés et des apatrides

Les ambassadeurs accrédités auprès de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont appelé à redoubler d’efforts pour rendre opérationnelles les normes juridiques régionales et internationales et le cadre politique existants afin de protéger efficacement les réfugiés de la région dans le contexte des flux mixtes. À la fin de leur retraite de deux jours le 16 avril à Uyo, dans l’État d’Akwa Ibom, au Nigéria, les ambassadeurs ont également recommandé l’inclusion de la protection des réfugiés (comme thème) dans le processus du Dialogue sur la migration pour l’Afrique de l’Ouest (MIDWA), tandis les filières telles que les visas d’étudiants, les visas humanitaires, les régimes des travailleurs saisonniers et la réunification familiale doivent être renforcées et encouragées avec d’autres régions. Encourageant l’engagement du Comité des représentants permanents en matière de plaidoyer, de sensibilisation et de promotion de la bonne gouvernance, les ambassadeurs ont appelé à l’adoption rapide de la politique régionale en matière de migration de la CEDEAO, ainsi que des plans d’action correspondants, y compris la mise en œuvre des recommandations du Symposium sur l’asile et la migration  tenu à Dakar en décembre 2017.

Ils ont en outre appelé au renforcement des campagnes de sensibilisation et de sensibilisation avec le soutien des acteurs de la société civile et des communautés d’accueil, en ciblant plus particulièrement les jeunes. Le communiqué en 16 points des ambassadeurs a également insisté sur la recherche d’une solution durable aux problèmes des flux mixtes et de l’apatridie.


Ils ont notamment recommandé que les représentants permanents / bureaux nationaux de la CEDEAO participent aux efforts de sensibilisation et de sensibilisation des États Membres aux protocoles de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes, la résidence et l’établissement et les politiques en matière de migration au bénéfice des réfugiés. À cet égard, ils ont appelé à l’inclusion des réfugiés dans le programme / les plans de développement des États Membres, tandis que ces derniers entreprendraient régulièrement d’évaluer les besoins et d’améliorer la collecte de données sur les réfugiés afin de mieux éclairer la recherche de solutions. Dans le même ordre d’idées, la promotion de la sensibilisation aux problèmes des réfugiés, la mise en œuvre du Pacte mondial pour les réfugiés (GCR) ainsi que la mobilisation des efforts de toutes les parties prenantes concernées pour apporter des réponses complètes. Il est important de noter que les ambassadeurs ont également demandé aux États Membres de soutenir des solutions autonomes par le biais du Fonds de stabilité de la CEDEAO, du réseau de citoyens de la diaspora et d’initiatives de financement du secteur privé telles que l’accord multipartite pour l’intégration locale des réfugiés signé par le Nigéria, la Sierra Leone, le Libéria, la CEDEAO et le Royaume-Uni. HCR, qui devraient être reproduits en tant que meilleures pratiques.   Sur la question épineuse de l’apatridie, il a été convenu que les représentants permanents discuteraient plus avant de la ratification des conventions sur l’apatridie au niveau des ambassadeurs, en vue de faire des recommandations au Conseil des ministres de la CEDEAO en vue de leur inclusion dans l’ordre du jour du Sommet des chefs d’État. Etat et gouvernement. Les responsables du HCR et de la CEDEAO ont donné un aperçu général de la question de l’apatridie, de ses causes profondes et des progrès accomplis jusqu’à présent, en faisant référence à l’adoption de la Déclaration d’Abidjan et du Plan d’action de Banjul en tant qu’étapes clés de l’éradication de l’apatridie dans la région de la CEDEAO. Les ambassadeurs ont noté que, dans un esprit de concrétisation de la vision 2020 de la CEDEAO, les États Membres devraient, conjointement avec la CEDEAO, «jouer un rôle de premier plan dans la mise en œuvre des protocoles relatifs à l’identification, y compris la délivrance de cartes CEDEAO et de passeports CEDEAO». À cet égard, les États membres sont encouragés à harmoniser les systèmes d’enregistrement de l’état civil tout en accordant la priorité à la sensibilisation afin que les citoyens comprennent l’importance de l’enregistrement des naissances et de la documentation. Les ambassadeurs ont également recommandé que les États membres engagent des discussions sur la question de l’apatridie au niveau national, qui pourraient être facilitées par le HCR et la Commission de la CEDEAO. Avec l’accord des délégués, la CEDEAO a été invitée à élaborer une loi type sur l’apatridie conformément au Plan d’action de Banjul pour l’éradication de l’apatridie 2017-2024.

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