Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) conduite par Ivohasina Fizara Razafimahef, chef de mission, séjournera au Togo du 28 août au 10 septembre pour le compte de la 5ème revue du programme appuyé par une Facilité élargie de crédit (FEC).
Au cours de cette mission, apprend-t-on la délégation aura à échanger avec des personnalités togolaises, des hauts fonctionnaires, ainsi que des représentants du secteur privé et des partenaires au développement. La FEC vise à réduire considérablement le déficit budgétaire global afin dassurer la viabilité à long terme de la dette et de la position extérieure, à réorienter laction des pouvoirs publics vers une croissance inclusive grâce à des dépenses sociales ciblées et à des dépenses dinfrastructures financées de manière soutenable, ainsi quà résoudre les difficultés financières des deux banques publiques.
A Lomé en avril dernier, M. Razafimahef avait affirmé qu’au Togo, les réformes budgétaires structurelles et les autres programmes de reformes progressent. « Les autorités ont poursuivi les efforts dapurement des arriérés pour un montant de 65 milliards de FCFA en 2018 (…) Elles améliorent la qualité de linvestissement public en exigeant de tous les ministères concernés quils appliquent une priorisation sur la base dune analyse coûts-bénéfice ».
La mission avait prévu un taux de croissance économique annuel avoisinant 5,5 %. « Avec l’amélioration de l’environnement des affaires et des infrastructures publiques, le secteur privé devrait jouer un rôle important en tant que moteur de la croissance économique. Parmi les risques qui pèsent sur la croissance économique, figurent les contraintes liées à la mise en uvre des réformes structurelles et un éventuel ralentissement des économies des principaux partenaires commerciaux du Togo. L’inflation et le déficit budgétaire devraient rester dans les limites des critères de convergence de l’UEMOA. La position de la balance courante devrait rester globalement conforme aux fondamentaux de léconomie et aux orientations de politique économiques », avait indiqué le chef de mission.