
Au lendemain des explosions de Beyrouth au Liban causées par un stock de nitrate d’ammonium, les autres pays prennent des dispositions pour anticiper sur tout drame. Au Togo, l’Autorité nationale pour l’interdiction des armes chimiques (ANIAC-TOGO) se mobilise. Vendredi 11 septembre à Lomé, elle a dévoilé son plan d’actions de prévention.
« Aujourd’hui plus que jamais, la menace chimique est réelle et pèse sur tous les Etats industriels ou en développement, le Togo notre pays en fait partie. Cette situation interpelle davantage les Autorités nationales pour l’interdiction des armes chimiques à sensibiliser et à créer une synergie d’actions entre toutes les différentes parties prenantes à l’activité chimique », a d’entrée déclaré le président de l’ANIAC-TOGO, Hunlede Amah.
Les actions en prévision sont des visites de site, des sensibilisations…, et enfin la répression.
Avec l’appui d’un comité ad’hoc mis en place par le gouvernement, l’équipe dirigeante de l’ANIAC procédera dès lundi 14 septembre à des vérifications sur des sites d’entreposage et de stockage des produits chimiques au port de Lomé. L’opération devrait durer deux mois. Ensuite, une cartographe des sites du port de Lomé sera définie de même que les autres lieux.
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