
Construits en un peu plus de 40 mois, les ponts sur les rivières Koumongou et Kara devront fluidifier la circulation sur les différentes axes routières et désenclaver les villes et localités environnantes. Les travaux confiés à l’entreprise japonaise, « Konoike Construction », ont coûté 20 milliards de F Cfa.
Ce jeudi 28 novembre, Faure Gnassingbé a inauguré les ponts de Koumongou et Kara au Nord dont il a lancé les travaux en avril 2017. Longs respectivement de 160 mètres et 120 mètres, la mise en circulation desdits ouvrages viendra réduire les peines de population et désenclaver les préfectures de Tchaoudjo, Bassar, Dankpen, Kéran et Oti entre autres.
-Une alternative de circulation-
Pour la ministre chargée des Infrastructures et des Transports, Zouréhatou KASSAH-TRAORE, « la construction de ces deux ponts constitue une composante importante du programme de construction de la route N°17 qui s’étend sur une distance de 210 kilomètres ». Elle relie la ville de Sokodé à celle de Sadori en passant par une dizaine de préfectures. A l’en croire les deux ponts offrent une alternative de circulation aux véhicules de poids lourds, de marchandises avec une réduction très sensible du temps de parcours et restent un réseau d’intégration entre le port autonome de Lomé et les pays de l’hinterland.
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A ce titre, a-t-elle salué la forte contribution de la coopération japonaise et de tous les partenaires, ainsi le fort engagement de l’entreprise japonaise qui a exécuté les travaux dans le délai.
Présent à la cérémonie, le diplomate du japon près le Togo, Kuramitsu Kideaki a réaffirmé la disponibilité de son pays à accompagner le Togo dans sa démarche de développement des infrastructures de grande envergure.
Il a indiqué que ces ponts qui donnent accès à la circulation constituent un corridor humanitaire d’éventuelles situations de sinistrés. Le diplomate japonais a ajouté que l’étude pour la construction de la voie de contournement de Sokodé est en cours de réalisation puis salué les efforts du gouvernement en la matière.