Avec l’appui de la Banque Mondiale, le Togo va opérationnaliser son registre social unique (RSU) afin de déterminer avec plus de précision les besoins spécifiques des personnes et des ménages plus pauvres. Selon le ministère de la protection sociale, malgré les efforts et les actions sur le terrain, il est difficile pour les partenaires et les autorités publiques de savoir avec précision quelles personnes ou quel ménages reçoivent quels services, d’orienter les services vers les plus nécessiteux et d’éliminer les doublons et les fraudes.
« La mise en place d’un Registre social unique permettra non seulement de déterminer avec plus précision sur la base de critères rigoureux et objectifs les besoins spécifiques des personnes et des ménages les plus pauvres et de mutualiser les efforts pour leur prioritairement venir en aide, mais aussi de mesurer de manière concertée, les impacts des programmes qui les ciblent », a martelé la ministre de l’action sociale, Kolani Tchabinandi-Yentcharé.
L’évaluation de la situation montre que des efforts significatifs ont été accomplis par le gouvernement en matière de protection sociale et de lutte contre la pauvreté , à travers l’exécution de nombreux programmes, projets et des prestations sociales à la faveur des populations pauvres et vulnérables. Exemple du projet pilote des transferts monétaires, le programme des cantines scolaires, du projet des travaux à haute intensité de main d’œuvre, la mise en place du fonds sanitaires des indigents.
La nécessité et surtout l’urgence de mettre en place un RSU au Togo répond à la problématique de ciblage de personnes et de ménages pauvres ou en situation de vulnérabilité qui doivent bénéficier de programmes de protection sociale de l’Etat et d’autre part à celle de la dispersions des interventions et initiatives en matière de lutte contre la pauvreté , caractérisée par des chevauchements, des doublons et des dysfonctionnements qui affectent l’efficacité et l’efficience.
La mise en place du RSU entre aussi dans le cadre du PND qui ne veut laisser personne pour compte dans les nouveaux paradigmes de développement du pays.
