Selon l’Indice de perception de la corruption (IPC) 2018 publié fin janvier 2019 par Transparency International, le Togo a régressé de 12 points dans le classement mondial de la corruption en s’installant à la 129e place sur 180 avec un score de 30 sur 100. Cette contre-performance du pays est synonyme de la persistance du fléau corruption dans le pays malgré une lutte implacable engagée par des dirigeants du pays.
Pour la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées, l’heure est à la répression. Le mot d’ordre sera
« Tolérance zéro à l’égard des actes de corruption ».
Mardi elle a réuni les responsables des organes de contrôle, de prévention, de régulation et de lutte contre la corruption pour des échanges visant à renforcer la collaboration entre les différentes structures. La philosophie est de travailler en synergie pour mettre fin au phénomène de corruption, gage de la bonne gouvernance.
« Cette année doit être déterminante pour nous car nous allons mettre l’accent sur la répression pour faire remonter notre notation et notre classement dans l’indice de Transparency’, a déclaré Adom Wiyao, président de HAPLUCIA.