Le président congolais rassure sur la transparence et la crédibilité des élections qui se déroulent, ce dimanche 30 décembre 2018, dans plusieurs villes de la République démocratique du Congo. Affirmation qu’il a faite juste après avoir rempli son rôle civique en tant que premier citoyen du pays.
Il est encore 8 heures à Kinshasa quand Joseph Kabila arrive au centre de vote érigé à l’Institut de la Gombe. Accompagné de son épouse, Marie-Olive Lembe, sa sœur, Jaynet Kabila, et de son fils, Laurent-Désiré Kabila, le président sortant, sous une pluie battante, se dirige directement dans l’un des bureaux de vote de l’Institut de la Gombe.
L’air détendu, Joseph Kabila vote devant des caméras et des appareils photos de plusieurs médias sur place. A sa sortie du bureau de vote, quelques journalistes, curieux, essaient de soutirer une réaction à celui qui s’apprête à quitter le pouvoir après deux mandats à la tête du pays. « Je n’ai aucun commentaire à faire devant la presse », lâche, en anglais, Joseph Kabila avec sourire.
Juste à côté, une scène musclée se produit devant les yeux du président. Un des gardes présidentiels bouscule une journaliste qui tente de se frayer un espace pour faire parler le président. «Hey, ça va, monsieur ! Pourquoi cette brutalité, hein ? », tonne Joseph Kabila, “indigné”, contre son garde du corps. « Thank you », dit la journaliste au président congolais avant de lui poser quelques questions, notamment sur la crédibilité des élections après un processus électoral controversé. «Seul le temps nous le dira. Mais une chose est vraie, c’est que les élections sont libres et crédibles », s’exprime Joseph Kabila, en anglais, avant de sortir du bureau pour embarquer dans son véhicule.
Le président congolais a voté dans un même centre que Martin Fayulu, l’un des principaux candidats de l’opposition.
Will Cleas Nlemvo
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