Le Togo a marqué lundi 2 août à Lomé, la journée de la femme africaine célébrée chaque 31 juillet par un forum des femmes organisé sur l’initiative des associations femmes d’actions et cœur solidaire avec l’appui du Programme des nations unies pour le développement (PNUD). La la rencontre placée sous le thème, « pour plus d’engagement en faveur de la protection des femmes et de l’enfant au Togo », a regroupé des femmes parlementaires, des membres du gouvernement, des élues locales, des juristes, médecins et agents des Forces de défense et de sécurité.
Pour les organisateurs, le forum des femmes vise à susciter le débat et approfondir les réflexions sur les questions de viols, d’incestes, de pédophilie, de pédopornographie et toutes autres formes de maltraitance des femmes et des enfants. Pour l’occasion, les femmes victimes de ces actes ignobles sont invitées à briser le silence.
« Nous devons dénoncer le harcèlement et la violence sur nos lieux de travail, dans nos arènes sociales et dans les médias et la culture populaire, a déclaré le représentant résident du PNUD au Togo, Aliou Dia. Ensemble, nous pouvons saisir l’élan créé par les objectifs de développement durable pour s’attaquer au fléau de la violence sexiste avec une vigueur et un engagement renouvelé. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que les femmes et les filles partout dans le monde puissent vivre sans violence ».
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Parvenir à des solutions durables
Pour la ministre de la femme, Adjovi Lonlongno Apedo, les propositions pertinentes qui sortiront du forum, permettront de faire avancer la lutte contre les violences et les abus à l’égard des femmes et des enfants dans notre société.
« Offrir un meilleur cadre de protection aux femmes et aux enfants dans notre pays est une action constante inclusive de développement dont la réalisation nécessite le concours de tous », a -t-elle assuré.
Présidente du comité d’organisation, Meimounatou Ibrahima, deuxième vice-présidente à l’Assemblée Nationale togolaise, a appelé à un contrôle social strict de chacun des citoyens par la dénonciation des crimes abominables que subissent les femmes e les enfants. « Loin d’être un forum de plus, ce forum se veut un point de départ pour des actions concertées, inclusives et offensives, d’où la mobilisation des acteurs de différentes catégories qui gèrent au quotidien des cas avérés et sont complémentaires dans l’action », a-t-elle assuré.
