
Vendredi 31 janvier s’est ouvert à Lomé, le dialogue national pour l’élaboration de la demande de financement du fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme. L’allocation du Togo pour la période 2021-2023 est de près de 65 milliards de francs CFA soit une augmentation de 69%. Le dialogue a permis aux différents acteurs, autorités et partenaires d’approfondir les discussions sur la rédaction de la demande de financement dans un cadre ouvert et transparent.
« Avec une augmentation de 69%, le Fonds mondial indique que le Togo assurera un accès général et équitable au traitement du paludisme dans tous les établissements de santé publique, en garantissant la diffusion des directives claires concernant la protection des médicaments antipaludiques afin d’assurer que les populations vulnérables se soient pas désavantagées », souligne une présentation de la coordination nationale des projets financés par le Fonds mondial (CCM).
Selon Dr Pignandi Ankou, secrétaire permanent, l’augmentation de 69% de la subvention du Togo est due au bon usage fait par le pays des allocations précédentes avec des performances acceptables.
« Le dialogue national que nous venons de lancer ce jour devra permettre une participation inclusive et dans la transparence avec tous les acteurs en vue d’élaborer une demande qui sera soumise au Fonds mondial le 25 mai pour le décaissement de ce fonds. C’est un long processus qui vient d’être enclenché », a-t-il expliqué.
L’argent devra servir à intensifier la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose, le paludisme et la mise en place des systèmes résistants et pérennes en matière de la santé.
La présidente du CCM-Togo, Ayawovi Demba Tignokpa ministre de la planification du développement a souligné que la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme fait partie des chantiers prioritaires du gouvernement « en vue de construire un Togo où personne ne saurait être laissé pour compte s’agissant de l’accès à des services de santé préventifs et curatifs de qualité, sans aucune forme d’exclusion ».
« La nouvelle allocation qui vient d’être annoncée au pays et qui approche effectivement 100 millions d’euros pour les prochains cycles est un signe très fort de la volonté de renforcer le partenariat », s’est félicitée Nathalie Bréchet, gestionnaire de portefeuille équipe Afrique Centrale, Afrique et Moyen-Orient, Gestion des subventions du Fonds Mondial.