
Ils sont désormais deux partis de l’opposition à dire « NON » aux élections locales du 30 juin prochain. Après le parti national panafricain (PNP, opposition) de Tikpi Atchadam, c’est le tour mercredi du parti d’Alberto Olympio, le Parti des Togolais de dire NON aux locales.
» Le Parti des Togolais prend acte de l’annonce par le gouvernement de la tenue le 30 juin prochain des premières élections locales depuis plus de trois décennies. (…) Les conditions minimales d’élection se rapprochant d’un caractère démocratique n’étant pas réunies, le Parti des Togolais n’est pas concerné par les élections locales prévues le 30 juin prochain », indique le parti dans un communiqué.
Par ailleurs, le parti estime les réformes opérées le 8 mai dernier par l’Assemblée nationale » nettement en deçà des attentes des Togolais ». « Cette situation est très regrettable », souligne Nathanaël Olympio.
« Certes le rétablissement du mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour l’élection présidentielle est une avancée. Mais il reste encore beaucoup de choses à corriger pour satisfaire le peuple togolais », ajoute-t-il.
Cependant note le parti, l’opportunité « offerte au chef de l’Etat sortant de pouvoir briguer encore deux autres mandats après les trois premiers, demeure un non-sens ».