
Plusieurs organisations internationales et pays ont exigé lundi 24 mai, la libération immédiate et inconditionnelle des autorités de transition, notamment le président Bah N’daw et son premier ministre Moctar Ouane par la junte militaire qui a renversé IBK au pouvoir en août dernier.
Élevant une vive préoccupation à propos de l’évolution de la situation politique au Mali, la Cédéao et l’UA, condamnent avec énergie « cet acte d’une gravité extrême qui ne peut en aucun cas être toléré au regard des dispositions pertinentes de la CEDEAO et de l’Union africaine » puis « demandent aux militaires de retourner en casernes ».
Les Présidents des deux institutions sous-régionales et continentales invitent les parties maliennes à privilégier l’esprit de dialogue et de responsabilité pour régler les malentendus autour de la mise en place du Gouvernement.
Enfin ils rappellent que le respect du consensus politique qui a jusqu’ici fondé la transition au Mali est la seule voie à privilégier
Même ton chez l’OIF et l’UE
Se joignant à la CEDEAO et à l’Union africaine, ainsi qu’aux autres partenaires internationaux du Groupe de soutien à la transition au Mali, la secrétaire générale de l’OIF a condamné sans réserve cet acte d’une extrême gravité. Louise Mushikiwabo réaffirme son plein soutien aux autorités de transition et demande le strict respect du cadre et des modalités négociées et reconnues pour la conduite de ce processus, dans le respect du calendrier établi. Elle en appelle au sens des responsabilités et à la préservation de l’intérêt supérieur du Mali.
« L’UE condamne avec fermeté l’enlèvement du Président et du PM et appelle à leur libération immédiate. L’UE prête à envisager des mesures ciblées à l’encontre des dirigeants politiques et militaires faisant obstruction à la transition au Mali », indique une résolution de l’institution européenne.
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