
Libérés tard dans la nuit du vendredi 24 avril et placés sous contrôle judiciaire suite à leur présentation au procureur de la République puis au doyen des juges d’instruction, Agbéyomé Kodjo, autoproclamé élu de la présidentielle du 22 février, et ses collègues de la dynamique Kpodzro sont interdits de toutes déclarations « tendant à remettre en cause les résultats du dernier scrutin présidentiel du 22 février ».
Selon la décision rendue par le doyen des juges d’instruction, Awi Adjoli, les nommés Kodjo Messan Gabriel Agbéyomé, Adjamagbo-Johnson Kafui, Mondji Kodjo et Atisso Fulbert Sassou, tous membres de la dynamique Kpodzro, qui a soutenu le candidat Kodjo sont contraints de respecter quatre conditions. La première, une obligation de déférer aux différentes convocations aussitôt reçues de la justice puis une interdiction de quitter le territoire national sans l’autorisation expresse de la justice.
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Les deux points importants concernent, l’interdiction de faire toute déclaration tendant à la remise en cause les résultats du dernier scrutin présidentiel du 22 février et des propos, déclarations ou attitudes tendant à remettre en cause et à saper l’ordre constitutionnel et institutionnel existant.
Soulignons, qu’Agbéyomé Kodjo déchu de son immunité parlementaire est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat, diffusion de fausses informations, dénonciations calomnieuses ou encore troubles aggravés à l’ordre public.
L’élection présidentielle a été remportée à 70,78% par Faure Gnassingbé pour un nouveau mandat de cinq ans qui débute le 3 mai prochain.