Les forces de défense et de sécurité ont repoussé dans la nuit du 15 au 16 juin 2022, une nouvelle attaque terroriste au nord du pays dans les villages de Gnoaga et Gouloungoussi, une zone située dans la corne à la frontière avec le Burkina Faso. Aucun bilan n’a été communiqué.
Selon les informations, les tirs ont duré environ 3 heures de temps entre 3 heures et 6 heures du matin du 16 juin. Une riposte à la hauteur des moyens tant logistiques qu’humains déployés par le gouvernement suite à l’attaque du 10 au 11 mai 2022 qui a coûté la vie à 8 soldats togolais et blessés 13 autres.
Pour mieux agir, le gouvernement a d’ailleurs instauré depuis lundi 13 juin, l’état d’urgence sécuritaire dans la région des savanes.
Lire aussi-Togo : le gouvernement décrète l’état d’urgence sécuritaire dans les savanes
La mesure exceptionnelle vise à créer un environnement et les conditions propices aux mesures administratives et opérationnelles nécessaires à la bonne conduite des opérations militaires, au maintien de l’ordre et de la sécurité dans cette région par les forces de défense et de sécurité . Mais aussi à renforcer la célérité de la prise des décisions et faciliter une meilleure agilité des services publics et des forces de défense et de sécurité.
Lire aussi-Togo : GSIM revendique l’attaque meurtrière de Kpékpakandi
Selon le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Akodah Ayewouadan, l’état d’urgence sécuritaire est une « mesure d’exception et elle intervient pour une situation particulière. La région des Savanes est la cible d’attaques terroristes et l’Etat a besoin d’agir et d’agir vite et efficacement ».
