
Le Groupement des forces spéciales (GFS) prévu dans la loi de programmation militaire (2021-2025) a été formalisé le 2 avril par arrêté signé de la ministre des armées, Marguérite Gnakadé. Placé sous l’autorité du chef des armées, Faure Gnassingbé et aux ordres du chef d’Etat-major des forces armées togolaises, Général Dadja Maganawé, le nouveau corps peut intervenir en dehors des cadres classiques et sur des missions en fonction de la situation générale.
Basé à Sotouboua (280 km au nord de Lomé), le GPS a pour compétence d’agir sur l’ensemble du territoire national. Il sera dirigé par un officier supérieur spécialisé dans la conduite des opérations spéciales.
Ce dernier a le rang, les prérogatives et les avantages d’un chef corps. Il est assisté d’un officier supérieur, nommé dans les mêmes conditions, qui le supplée en cas d’absence ou d’empêchement. Cet officier a le rang, les prérogatives et les avantages d’un commandant en second.
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« Les critères de sélection et du recrutement du personnel, les modalités de sa formulation, son instruction et de son entrainement, ainsi que le temps de service dans l’unité sont précisés par des textes particuliers », précise l’arrêté.