
Prompt à réagir en cas d’affectation des agents de santé ou encore de sanction, le Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT) est demeuré silencieux depuis que l’affaire de vente parallèle de médicaments au CHU Kara impliquant des médecins est signalée au ministre de la santé par l’OPS-AFRIQUE.
Combien de fois des agents de la santé membres du SYNPHOT n’ont pas protesté contre une affectation d’un tel ou tel membre dans un centre de santé du Togo? Ou encore que le syndicat n’a pas saisi par lettre le ministre de la santé pour plaider la situation de certains membres?
Et, cela fait trois jours que des médias ont révélé le contenu d’une lettre envoyée au ministre de la santé sur la vente parallèle de médicaments impliquant des médecins au CHU Kara. Devant la gravité des faits relatés et qui ont conduit le ministre Moustafa Mijiyawa à lancer une vaste investigation pour démasquer et punir les auteurs, le SYNPHOT ne devrait pas demeurer silencieux.
Car, la protection des usagers tout comme des membres du syndicat doit demeurer au centre des actions.
Alors que des réformes sont en cours au CHU Kara pour mettre en ordre la gestion grâce au système de contractualisation, l’habitude demeure et ce sont des usagers à la quête de soins médicaux qui continuent d’être escroqués par des professionnels ayant juré d’exercer leur profession avec éthique et déontologie.
Dans ce cas présent, force doit rester à la loi afin de punir des agents de santé véreux et cupides qui déplument des personnes sans défense et sans arme. Le ministre de la santé et de l’hygiène publique doit appliquer la loi dans sa rigueur sans qu’aucun syndicat, aussi puissant qu’il soit ne plaide la cause des coupables!
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