
Le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Sévon-Tépé Adédzé, a reçu en audience mercredi 14 mai une délégation du bureau de l’Organisation africaine des Comités des Comptes publics (AFROPAC), conduite par sa vice-présidente, Mme Abena Osei-Asare.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération interparlementaire sur le continent, notamment autour des questions de gouvernance financière et de transparence budgétaire.
En mission à Lomé à l’occasion de la conférence de l’Union africaine sur la dette, organisée du 12 au 14 mai, la députée ghanéenne a saisi l’opportunité pour présenter les objectifs de l’AFROPAC et exprimer la reconnaissance de l’organisation au Togo pour son engagement actif.
« Le Togo a toujours été un partenaire clé de l’AFROPAC. Il a même assuré un intérim à la tête de notre organisation. Nous sommes venus discuter de la formalisation de l’adhésion du Parlement togolais, qui reste un exemple de leadership sur ces questions », a confié Mme Osei-Asare à l’issue de l’audience.
Le président Adédzé s’est montré réceptif à cette démarche et a salué les initiatives d’AFROPAC en faveur d’un contrôle parlementaire plus efficace. Il a également encouragé l’organisation à élargir sa base, en impliquant davantage les parlements d’Afrique du Nord, du Centre et des autres régions du continent, pour une action concertée en matière de bonne gouvernance.
« Il nous a rassurés que le sujet sera étudié avec attention. Il a insisté sur la nécessité pour les parlements africains de parler d’une seule voix », a ajouté la vice-présidente de l’organisation.
Créée pour renforcer le rôle des comités des comptes publics dans la gouvernance démocratique, l’AFROPAC regroupe des parlementaires de plusieurs régions d’Afrique. Elle est composée de trois entités sous-régionales : l’Association des comités de finance de l’Afrique de l’Ouest, celle de l’Afrique centrale et celle de l’Afrique australe.
L’organisation milite pour une meilleure redevabilité des États et un contrôle plus rigoureux de la gestion des finances publiques, dans un contexte où la dette publique reste un enjeu majeur pour les économies africaines.
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