
Le meeting prévu sur le 1er avril 2023 par la coalition de la société civile Lidaw et le front citoyen Togo Debout pour exiger une suite judiciaire au rapport d’audit de la Cour des comptes sur la gestion 2020 du Fonds de riposte et de solidarité contre la Covid-19 (FRSC) n’a pas reçu d’autorisation du préfet du Golfe, Kossi Atabuh Dzinyefa qui justifie sa décision par trois raisons.
Dans une lettre aux responsables avec en objet, « notification », le préfet fait observer que la liste des structures organisatrices n’est pas entièrement indiquée dans la note d’information déposée. De plus, celles indiquées ne sont pas toutes régulièrement déclarées à l’instar du « front citoyen Togo Debout » et de la « Coalition Lidaw ».
Aussi, le « principe exigeant la signature de trois principales personnes organisatrices n’a pas été non plus respecté », écrit le préfet qui soutient au regard des manquements, « que la manifestation ne saurait être acceptée ».
Dans une déclaration portant sur le rapport d’audit de la Cour des comptes sur la gestion 2020 du Fonds de riposte et de solidarité contre la Covid-19 (FRSC), ces organisations de la société civile « s’étonnent du traitement que le gouvernement (lui) a réservé, notamment par la sortie du communiqué du 9 février 2023 et la session parlementaire du 21 février 2023 au cours de laquelle les explications des différents ministres n’ont pas été convaincantes » et « s’offusquent de ce genre de comportement qui vient confirmer une fois encore que les détournements de fonds publics sont érigés en système de gouvernance et obèrent les capacités de financement de l’économie togolaise ».
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