Le rapport Doing Business 2020 publié ce jeudi 24 octobre par la Banque Mondiale confirme le statut de pays réformateur du Togo. Pour cette édition, le pays de Faure Gnassingbé, fait partie des 10 pays réformateurs du monde, premier en Afrique et troisième au monde. Avec une progression de quarante places, le Togo montre et trace la voie à d’autres pays –qui sont à la traîne- grâce à son leader Faure Gnassingbé. Que retenir du rapport Doing Business 2020 pour le Togo?
Avancés sur cinq indicateurs clés
Avec un score de 62,3 points, le Togo a réalisé un bond spectaculaire sur cinq indicateurs clés notamment, la création d’entreprise, le transfert de propriété, l’obtention des prêts, le règlement de l’insolvabilité, le raccordement à l’électricité, en occupant respectivement les 15e, 56e, 48e,88e, et la 99e place.
L’étude Doing Business évalue les avancées dans dix domaines : création d’entreprise, obtention de permis de construire, accès à l’électricité, enregistrement des biens fonciers, obtention de crédit, protection des investisseurs minoritaires, paiement des impôts, commerce transfrontalier, exécution des contrats et règlement des faillites. Un autre domaine, celui de l’emploi de main-d’œuvre, est également mesuré, mais il n’est pas pris en compte dans le classement.
« Nous avons pratiquement fait un bond de soixante places sur l’indicateur de la création d’entreprise en passant de la 75e place l’année dernière au 15e rang cette année. Nous avons aussi fait des réformes sur des indicateurs relatifs au transfert de propriété, cet indicateur sur lequel nous avons été quasiment dernier l’année dernière (179e), aujourd’hui nous sommes à la 56e place, en un an, nous avons gagné plus de 100 places, c’est spectaculaire, s’est félicitée Sandra Johnson, coordinatrice de la Cellule Climat des affaires. Nous avons fait également des progrès sur l’indicateur de l’obtention de prêt, en passant de 147e à la 48e place. Ces réformes sur cinq indicateurs sont assez profondes avec des impacts positifs ».
Concrètement, le Togo a réduit de quarante neuf jours, le délai des transferts de propriété par la simplification des procédures administratives, de 33,6% le coût de la création des entreprises en supprimant aussi, l’étape de la notarisation, en plus de la réduction du temps pour l’enregistrement. En moins de sept heures, tout individu peut créer au Togo son entreprise, une première dans la sous-région. Pour le raccordement, le pays a réduit le montant pour les travaux de connexion ainsi que le dépôt de garantie de l’ordre de 859%. « Ces résultats remarquables, excellents, obtenus par notre pays, signifient pour les entreprises et pour le secteur privé, un climat d’affaire plus favorable et plus attractif, a déclaré Sani Yaya, ministre de l’économie et des finances, qui espère de la part du secteur privé, un fort engagement pour saisir toutes les opportunités et investir plus, travailler avec le gouvernement pour continuer à améliorer le climat des affaires, de sorte à rendre leur investissement rentable et productif ».
Le grand artisan, Faure Gnassingbé
C’est unanimement que, les voix se sont élevées pour saluer l’engagement et la rigueur avec lesquels, le premier dirigeant du pays, a conduit d’une main de fer, le processus des réformes au Togo. Pour Sandra Johnson, Faure Gnassingbé, est le grand artisan des résultats enregistrés. « Nous ne pouvons que remercier le Chef de l’Etat, SEM, Faure Gnassingbé, leader de la cellule du climat des affaires, qui a fait le suivi personnel des réformes mises en œuvre », a-t-elle commenté. Sani Yaya, ministre de l’économie et des finances, a résumé cette forte performance du pays en trois choses : vision, ambition et volonté politique. « Vision, celle du Chef de l’Etat, président de la République, qui est de faire de notre pays, une place de premier choix pour les investisseurs et pour le secteur privé national et international. Ambition, celle du Chef de l’Etat de transformer structurellement et durablement l’économie togolaise pour en faire une économie émergente, à l’horizon 2030 et parvenir à une croissance soutenue, inclusive, génératrice d’emplois massifs, en lien avec les objectifs du Plan national de développement, a expliqué Sani Yaya, qui conclut : volonté politique, celle du président de la République et du premier ministre, qui impulsent, engagent courageusement et coordonnent l’action gouvernementale vers plus de réformes, plus d’écoute et d’ouverture en vers le secteur privé ».
Faire mieux dans le prochain rapport
Pour continuer à rendre le climat des affaires togolais attractif, les autorités doivent réformer l’obtention du permis de construire, où le pays occupe le 127e place dans le présent rapport, le paiement des taxes et des impôts (174e place), l’exécution des contrats (140 e place), la protection des investisseurs minoritaires (120e place) et enfin le commerce transfrontalier (131e place). Et pour le ministre des finances, les choses vont s’accélérer. « Nous allons renforcer ce qui est fait et améliorer ce qui reste », a-t-il dit.