Après sa sortie jugée incorrecte à l’endroit de Martin Ndtoungou Mpile et David Pagou, l’Association des entraîneurs et éducateurs de football est très remontée contre l’entraîneur des Lions et lui exige le respect envers les Camerounais.
Le technicien belge s’est plaint qu’on lui a attribué des assistants qui n’ont pas le niveau alors que celui qu’il avait choisi lui-même au préalable était plus diplômé.
« Il y a beaucoup de choses qui sont bloquées. Quand tu vois notre banc, qui est sur le banc ? Ils laissent un entraîneur avec la licence pro pour la 8e fois dans les tribunes. Mais quelqu’un qui a un diplôme B, c’est-à-dire qu’il peut entraîner les jeunes, au banc de touche. Ce n’est pas facile », avait déclaré Marc Brys après le match des Lions Indomptables face au Zimbabwe.
Ces propos contre les deux assistants qui ont lui ont été « imposés » n’ont pas du tout plu à l’association camerounaise des entraîneurs et éducateurs de football.
L’instance a donc tenu à réagir et a appelé le technicien belge à revoir sa communication en rappelant le mérite ses deux assistants.
« À la fin du match Cameroun contre Zimbabwe comptant pour la dernière journée des éliminatoires Can Maroc 2025, l’entraineur-sélectionneur du Cameroun, Monsieur Marc Brys s’est offusqué de ce que l’un de ses collaborateurs, licence UEFA pro était resté dans les tribunes pendant qu’il lui était imposé sur le banc de touche des collaborateurs, licence B qualifiés pour encadrer les jeunes.
Le Président de l’Association Camerounaise des Entraîneurs et Éducateurs de Football tient à préciser que messieurs NDTOUNGOU MPILE Martin et David PAGOU sont titulaires de la licence A CAF, la plus haute qualification actuellement exigible en Afrique et présentent des états de service suffisamment éloquents qui méritent davantage de considération. D’autre part, le Cameroun présente aujourd’hui un palmarès éloquent :
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Sept finales de Coupe d’Afrique des Nations, dont cinq victoires en 1984, 1988, 2000, 2002 et 2017 ;
Une médaille d’Or Olympique en 2000 ;
Huit participations à une phase finale de Coupe du Monde ;
1/4 de finaliste à la Coupe du Monde 1990.
Tous ces exploits ont été réalisés avec des entraîneurs camerounais, soit comme principal, soit comme adjoint.
Nous vous invitons par conséquent, Cher Collègue, de bien vouloir maîtriser votre communication lors de vos prochaines interventions médiatiques et de l’arrimer à la hauteur de votre prestigieux rang d’Entraîneur-Sélectionneur.
Nous vous adressons toutes nos félicitations pour notre qualification et bonne chance pour la suite. Il est important que nous maintenions un climat positif et constructif au sein de notre encadrement afin d’offrir à nos footballeurs et au peuple camerounais la sérénité nécessaire à l’atteinte des objectifs visés », a publié l’association camerounaise des entraîneurs et éducateurs de football dans une mise au point.
