(24hinfo)-A fin décembre 2018, plusieurs réformes structurelles ont été mises en œuvre par le Togo conformément à la feuille de route convenue avec le Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre de la facilité élargie de crédit (FEC). A la manette le secrétariat permanent pour le suivi des politiques de réformes et des programmes financiers sous le leadership du ministère de l’économie et des finances.
En effet, depuis le 5 mai 2017, le FMI a conclu un accord triennal en faveur du Togo pour un montant de 176,16 millions de DTS environ 241,5 millions de dollars pour appuyer les réformes économiques et financières du pays.
A ce jour, beaucoup de ces réformes ont été déroulées par le ministère des finances. Structurées autour de trois axes notamment l’administration des recettes, la gestion des finances publiques et le secteur financier, les réformes devraient permettre au pays de réduire considérablement le déficit budgétaire global afin d’assurer la viabilité à long terme de la dette et de la position extérieure, à recentrer la politique économique sur une croissance inclusive grâce à des dépenses sociales ciblées et à des dépenses d’infrastructures financées de manière viable, ainsi qu’à corriger les faiblesses financières des deux banques publiques.
Ainsi, à fin décembre 2018, indique un document du secrétariat permanent que nous avons consulté, une pile de réformes ont été mises en œuvre avec succès.
Au titre de l’administration des recettes, on note la mise en place des mécanismes et des procédures de facilitation à l’enregistrement foncier. Des actions comme l’élaboration d’un document méthodologique portant sur la mise en place d’un Registre Foncier urbaniste de la ville de Lomé, la numérisation de 99% des titres fonciers anciennement établis, le vote de la loi sur le code foncier par l’Assemblée nationale le 5 juin 2018, l’apurement total du stock de dossiers de main levée d’hypothèque en attente ont été menées.
Sur le volet gestion des finances, il y a eu la production des données sur le stock des arriérés de paiement par âge par la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique, la création d’une structure dédiée à la gestion de la Trésorerie de l’Etat, le réaménagement du Cadre institutionnelle de gestion de la dette publique et celle de la Trésorerie de l’Etat, la dynamisation de la gestion de la trésorerie, l’élaboration du plan de trésorerie prévisionnel et l’opérationnalisation du Compte unique du trésor.
Outre ces réformes, le pays a élaboré et déposé actuellement à l’Assemblée nationale, le document de programmation budgétaire et économique pluriannuel 2019-2021.
La réforme du secteur financier est pilotée de main maître par le ministre des finances et de l’économie, souligne –t-on.
Pour la suite des réformes, il aura renseigne le document, l’instauration d’un acompte forfaitaire entre 10 et 15% sur les importations effectuées par les importateurs jugés comme fiscalement inactifs au niveau des impôts, puis l’interdiction de l’enlèvement en douane des marchandises importées par des opérateurs qui ont des arriérés d’impôts.