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La Commission de la CEDEAO appelle à un engagement renouvelé dans la lutte contre la toxicomanie et le crime organisé

La session d’experts de la réunion du Comité interministériel de coordination sur les drogues (IMDCC) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a débuté le 9 avril 2019 à Abuja, au Nigéria.

Les experts délibèrent notamment sur le thème «Renouvellement de l’engagement dix ans après la Déclaration politique sur la prévention de l’abus de drogues, du trafic de drogue et du crime organisé en Afrique de l’Ouest».

Lors de la séance d’ouverture des débats, la Commissaire aux affaires sociales et au genre de la Commission de la CEDEAO, Siga Fatima Jagne, a déclaré que dix ans après une déclaration politique régionale sur le sujet, il existe «des raisons suffisantes et un besoin urgent de renouveler l’engagement et États membres à se consacrer avec plus de vigueur et plus de ressources à la lutte contre la toxicomanie et la criminalité transnationale organisée

Confirmant que le trafic illicite de drogue et d’autres crimes transnationaux organisés constituaient la plus grande menace pour la paix et la sécurité dans le Sahel et le reste de l’Afrique de l’Ouest, elle a révélé que la CEDEAO était en train d’élaborer un Acte complémentaire qui serait plus contraignant et plus représentatif de l’organisation régionale. préoccupation et résolution pour faire face à la menace.

La commissaire Jagne a souligné que, malgré la multiplication et la solidité des interventions de toutes les parties prenantes, les défis abondent, ce qui entrave les réponses nationales. Selon elle, l’absence de plan d’action national ou de stratégie de prévention et de contrôle des drogues dans la plupart des États membres, l’absence de centres nationaux de réadaptation, la pénurie de médecins psychiatres et d’autres personnels médicaux, l’incarcération de toxicomanes sans réadaptation, la collaboration insuffisante entre les forces de l’ordre nationales ainsi que l’augmentation du trafic de médicaments falsifiés et de l’abus de tramadol.

Elle a toutefois déclaré avec enthousiasme que les résultats positifs obtenus par les missions de suivi auprès des États membres de la CEDEAO et de la Mauritanie, qui incitaient à réengager le problème de la drogue, à une plus grande participation des représentants de différents ministères et départements et au renforcement de la coopération interinstitutions rayon d’espoir qu’il y a de la lumière au bout du tunnel.

Dans son allocution de bienvenue, le représentant de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) au Nigéria, M. Oliver Stolpe, représenté par le Dr Biola Olaleye, a noté que depuis la création du Réseau de l’épidémiologie de l’Afrique de l’Ouest sur l’usage de drogues (WENDU), l’ONUDC a contribué à la cohérence des procédures nationales.

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