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Conseil de l’Entente: A Lomé, les ministres de la sécurité définissent des stratégies de lutte contre le terrorisme

Les ministres en charge de la sécurité et des frontières du Conseil de l’entente tiennent leur cinquième réunion annuelle vendredi 4 septembre 2020 à Lomé. La session présidée par le ministre togolais, Général Yark Damehane va examiner le projet de stratégie de prévention et de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent soumis au conseil par les experts à l’issue de leurs travaux du 31 août au 2 septembre.

Ouvrant la réunion, Général Yark Damahane a rendu un hommage aux Chefs  d’Etats et de gouvernement  du CE pour leur engagement à relever les défis sécuritaires auxquels sont confrontés la sous région depuis plusieurs années. « Il nous revient, dès lors, d’assurer notre rôle de veille sécuritaire dans l’Espace commun et, à travers nos laborieux échanges, proposer à la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement, toutes mesures visant à préserver et à renforcer ces valeurs cardinales », a indiqué le ministre togolais de la sécurité Yark Damehane dans son discours.

 

Selon le secrétaire exécutif du Conseil, Patrice Kouamé, le partenariat du Conseil de l’Entente avec l’Institut d’études de sécurité ( ISS) bureau d’Afrique de l’Ouest et Bassin du Lac Tchad  a permis de disposer d’informations précieuses sur l’évolution de l’extrémisme violent dans l’espace.  « Ainsi sous l’intitulé ‘Ressources humaines, moyens opérationnels et financiers des groupes extrémistes violents au Sahel et implications pour les pays côtiers », l’ISS bureau d’Afrique et Bassin du Lac Tchad partagera  les résultats de ses travaux de recherche avec nous », a-t-il mentionné.

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Sur les 5 pays membres du Conseil (le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo), deux voire trois (le Burkina, le Niger et le Bénin dans une moindre proportion) sont fortement touchés par soit le terrorisme, les conflits armés, l’extrémisme violent ou autres, avec des menaces au niveau des frontières des trois pays restants dont le Togo. « Le conseil de l’entente a fait le choix d’inscrire ses actions dans le cadre de la prévention des conflits, de l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme et à la criminalité transnationale organisée », a rappelé le SE d’après qui, des actions prioritaires seront également définies  lors de cette session de Lomé.

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