Le président Faure Gnassingbé a offert mercredi 4 octobre à Dapaong, un lot de vivres à l’orphelinat Sainte Monique de l’Association Vivre dans l’Espérance qui a été victime d’un incendie dans la nuit du 29 au 30 août dernier.
Le don est composé de 100 sacs de maïs de 25 kg, 100 sacs de Riz de 25 kg et 100 sacs de haricot de 25 kg acquis auprès du service de l’Agence nationale de la sécurité alimentaire au Togo (ANSAT). Ce geste du président de la République entend renforcer la résilience des pensionnaires du centre afin de créer un cadre de vie qui ressemble à la situation d’avant le sinistre. Il permet aussi de satisfaire le besoin vital de ces enfants qui est « manger bien et au moins trois fois par jour ». C’est également une marque de solidarité envers l’Association Vivre dans l’Espérance qui œuvre pour l’épanouissement des enfants vulnérables.
Le préfet de Tône, Tchimbiandja Yendoukoa Douti a, au nom du chef de l’Etat, remis symboliquement les vivres à la responsable de cet orphelinat, Mme Kangba Tani Rita au profit des bénéficiaires. Depuis cet évènement malheureux, dit-il, le gouvernement ne tari pas d’actions. « Je suis déjà venu ici pour remettre un don du gouvernement qui est constitué de vivres et de non vivres, je suis revenu une fois aussi pour remettre du matériel didactique, des kits scolaires et aujourd’hui, je suis envoyé par le chef de l’Etat pour remettre ce don », a indiqué le préfet.
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Le représentant du pouvoir central a demandé aux enfants de porter le chef de l’Etat dans leurs prières et appelé toutes les bonnes volontés à la contribution afin de reconstituer ce cadre de vie qui abritait tous les pensionnaires qui, aujourd’hui, sont dispersés sur différents sites rendant difficile le contrôle. « Un devis a été fait et si les uns et les autres mettent la main à la poche, je crois que ce n’est pas impossible », a-t-il ajouté.
Kangba a témoigné sa gratitude au président Faure Gnassingbé pour sa magnanimité en ces moments difficiles. « Devant tout ce grand lot, nous ne pouvons que dire merci au chef de l’Etat. Quand le réconfort vient dans le feu de l’action, nous les victimes nous sommes sensibles et cela rassure que le chef de l’Etat et son gouvernement reconnaissent notre existence et pensent à nous », a-t-elle confié.
Avec ATOP
