
Le projet de loi sur la programmation militaire 2021-2025 a été voté mardi 8 décembre 2020, à l’unanimité des députés sous les regards de la ministre des armées, Marguerite Gnakadè et du nouveau chef d’Etat-major des forces armées togolaises, le général Martin Dadja Maganawé. La session a été présidée par Yawa Tsègan.
Première du genre au Togo, la loi de programmation militaire vise à inscrire l’allocation des ressources que la nation entend consacrer à sa défense et à sa sécurité dans le cadre de la planification pluriannuelle. L’objectif est de déterminer, de planifier sur plusieurs années le montant et l’affectation des crédits ouverts en dépenses militaires. ici, résumées en l’achat de matériels et équipements, la gouvernance institutionnelle, le renforcement des capacités du personnel en matière de formation et des actions civilo-militaires.
« Le projet de loi portant sur la programmation militaire fixe des orientations relatives à nos forces de défense, détaille la programmation des moyens militaires, définit les priorités opérationnelles et les choix capacitaires essentiels, puis précise l’effort financier à consentir », a déclaré le député Unir (au pouvoir) et président du groupe parlementaire a.i Tchalim Tchichao.
« C’est donc un honneur pour nous, accompagnés du haut commandement des Forces armées togolaises, d’être présentes ici aujourd’hui et d’avoir assisté à cet événement historique », a lancé de son côté la ministre des Armées Gnakadè. L’adhésion des députés à ce premier projet de programmation militaire, est un « message fort envoyé aux hommes et femmes engagés sur le terrain, jour et nuit pour défendre et assurer la sécurité de la nation parfois au péril de leur vie », affirme-t-elle.
Sur les cinq ans, l’Etat doit mobiliser plus de 700 milliards de F Cfa pour l’exécution des actions prévues.
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« A travers l’adoption de cette loi de programmation militaire, notre pays réaffirme l’objectif d’un modèle d’armées très performant pour répondre aux enjeux sécuritaires nationaux dans un contexte régional et international préoccupant », martèle la présidente de l’Assemblée Yawa Tsègan.