
S’exprimant lors d’une allocution prononcée sur le perron du 10, Downing Street, sa résidence officielle, le chef du gouvernement a d’abord reconnu : « Il est clair que le Parti conservateur souhaite un nouveau chef de parti, un nouveau Premier ministre. » « Je suis triste de laisser derrière moi le plus grand poste du monde », mais « personne n’est irremplaçable en politique »
Pour lui, être Premier ministre est une éducation en soi. « J’ai voyagé dans toutes les régions du Royaume-Uni et j’ai trouvé tant de personnes possédant une telle originalité britannique illimitée et si désireuses de s’attaquer aux vieux problèmes de manière nouvelle. Même si les choses peuvent parfois sembler sombres maintenant, notre avenir ensemble est doré », promet-il.
Si Boris Johnson abandonne le leadership des Tories, il a donc indiqué « rester en fonction » jusqu’à la désignation de son remplaçant. Le Parti conservateur a lancé cette procédure de candidature pendant laquelle « BoJo » continuera à expédier les affaires courantes.
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Un intérim qui pourrait durer bien que Boris Johnson ait lâché durant son discours que les « élections devraient démarrer dès maintenant » – l’agenda du scrutin à venir sera pourtant précisé « la semaine prochaine », a-t-il précisé – et dit sa « foi dans un système qui nous permettra de trouver un nouveau dirigeant qui aidera les familles à traverser ces temps difficiles, et à diminuer les impôts ».
La démission de Boris Johnson est une « opportunité » pour que Dublin, capitale de l’Irlande du Nord et Londres repartent sur de bonnes bases, a estimé jeudi le Premier ministre irlandais Micheal Martin.
« Nous avons une opportunité pour revenir à l’esprit véritable du partenariat et du respect mutuel dont nous avons besoin », a-t-il affirmé alors que les relations entre les deux pays sont tendues au sujet de l’Irlande du Nord