Le délégué national des jeunes UNIR (majorité présidentielle) et des responsables des partis de l’opposition ont rendu un hommage à Yawovi Agboyibo, opposant, avocat et ancien premier ministre décédé le 30 mai à Paris à l’âge de 76 ans.
« Condoléances sincères à la famille biologique et politique de l’ancien premier ministre Me Yawovi Agboyibo. Que la terre lui soit légère et que Dieu réconforte les siens », a réagi Kanka-Malik Natchaba, délégué des jeunes UNIR, parti présidentiel, selon qui, « le Togo perd un homme politique de tout premier plan avec des convictions et le sens de l’État ».
Agé de 76 ans, Me Yawovi Agboyibo affectueusement surnommé, bélier noir est un opposant dont l’esprit d’ouverture et l’attachement au dialogue est indéniable, selon ses proches. Sa mort subite est « une perte » pour le Togo, affirme Jean-Pierre Fabre, ex chef de fil de l’opposition et président de l’ANC. Digne fils du Togo, Agboyibo fut un « imminent avocat » et « infatigable combattant » des Droits de l’homme et de l’Etat de droit, souligne Me Dodzi Apévon, qui a claqué les portes du parti fondé par le défunt en 2016, lorsque ce dernier tentait de reprendre la tête de la formation politique.
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Attristé par la mort du président du CAR, Gilchrist Olympio, leader de l’UFC, salue la mémoire « d’un des piliers du combat pour la démocratie et l’enracinement de l’État de droit au Togo ». « Son engagement au service de la démocratie était reconnu par tous et même si nous n’étions pas toujours d’accord, j’aimais échanger avec lui sur le destin du Togo», affirme-t-il dans un communiqué.
Me Agboyibo a été à l’origine de la création de la Commission nationale des droits de l’homme, fondée en 1987 et dont il est le premier président (1987-1990). Il fut premier ministre sous Faure Gnassingbé entre septembre 2006 à décembre 2007.
