
La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a organisé jeudi, veille de la journée internationale de la femme, une rencontre avec les leaders communautaires du canton de Bè (préfecture du Golfe) sur la dévolution successorale au Togo.
L’objectif est d’échanger avec les leaders communautaires de Bè sur le Code togolais des personnes et de la famille plus précisément la dévolution successorale dans le cadre de la célébration le 8 mars, de la journée internationale de la femme.
La journée internationale de la femme est aussi l’occasion de penser aux moyens de favoriser la mise en œuvre effective des objectifs de Développement Durable (ODD). C’est dans ce sens que le gouvernement togolais a adopté plusieurs textes améliorant son arsenal juridique, entre autres la loi portant sur le code de l’enfant de 2007 et celle modifié en 2014 portant sur les personnes et de la famille.
Mais les populations ignorent ces textes censés les défendre. Cette situation peut susciter de nombreuses violations des droits de l’homme habituellement celles des femmes et enfants.
Pour M. Alilou Sam-Dja CISSE, Président de la CNDH, il est question d’arriver à mettre fin à la discrimination et aux violences à l’égard des femmes et des filles.
« Nous avons voulu commémorer cette journée internationale de la femme d’abord par une activité centrale. Il s’agit pour nous de venir discuter avec les populations sur les textes réglementant la dévotion successorale au Togo. Il s’agit pour nous de poser les bases pour l’application des textes adoptés par le gouvernement et aussi que ces textes soient connus par la population féminine afin qu’elle puisse réclamer valablement ses droits », a-t-il déclaré.
Ainsi les femmes libérées des contraintes et pesanteurs socioculturelles pourront apporter leurs contributions au développement de nos communautés.
L’approche genre est indispensable dans tout projet de développement qui se veut durable, ajoute le patron de la CNDH pour qui, les droits de l’homme sont un ensemble de prérogatives reconnues à tout individu y compris les femmes et les enfants.
Ces ateliers d’échanges se poursuivront dans d’autres localités du pays.