Pour le ministre chargé de la communication, Prof. Akodah Ayewouadan, l’interpellation, l’inculpation et la détention pendant 21 jours des journalistes Ferdinand Ayité, Joël Egah restent justifiées au regard des charges retenues contre eux. Interrogé le 2 janvier 2022 lors d’une émission produite par la télévision privée New World TV, le porte-parole du gouvernement estime que personne n’est au dessus de la loi.
« Ce n’est pas parce qu’un tel est journaliste, un tel est vendeur d’illusion qu’il échappe au droit commun. (…) Ce sont les faits et la situation qui commandent l’action judiciaire. Si le Procureur de la République ou le juge d’instruction estime qu’il y a un risque de non représentation, il prend une mesure de détention préventive. Et c’est ce qui a été fait. Ce n’est pas parce que des individus ont une position dans la société que ces individus doivent échapper aux rigueurs de la loi», a-t-il déclaré.
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Avant de relativiser sur le code de la presse qui exclut les réseaux sociaux de son champ d’application.
« Il ne faut pas biaiser le débat en considérant qu’un texte (ndlr, le code de la presse) qui date de 2020, un an après, serait obsolète. Aujourd’hui il ne faut pas affirmer que le texte est liberticide. Le texte est clair, il faut juste en respecter les termes. (…) Je pense qu’il faut revenir à une approche simple, pédagogique de ce texte-là. Si le texte n’inclut pas les réseaux sociaux, c’est parce qu’en ce temps, les réseaux sociaux n’ont pas pris une telle ampleur », a indiqué le ministre Akodah.
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Libérés le 31 décembre 2021 sous conditions, Ferdinand Ayité, Joël Egah et un troisième Isidore (placé sous contrôle judiciaire) sont accusés d’outrage à l’autorité, d’incitation à la haine et de diffamation. Leur interpellation suite à des déclarations faites lors d’une émission contre deux ministres pasteurs du gouvernement (Pius Agbetomey et Kodzo Adedze) s’est faite sur la base du code pénal avait entre temps justifié le procureur de la République.
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Avec ici lomé