A la unePolitique

Mali : La Cédéao va adopter une déclaration forte pour une sortie de crise

Les chefs d’Etat de la Cédéao sont en session extraordinaire  virtuelle lundi 27 juillet consacrée à la situation sociopolitique au Mali. Le sommet auquel prend part le président togolais Faure Gnassingbé va adopter une « déclaration forte qui préconisera, sur la base des principes qui régissent l’organisation en matière de prévention, de gestion et de règlement de conflits, des solutions fortes pour une sortie de crise ».

« Le temps presse et les risques sont grands. N’oublions pas de tirer leçons du passé. N’oublions pas que l’effondrement des institutions maliennes en 2012 a failli ouvrir la voie au contrôle du pays par des organisations terroristes et criminelles. N’oublions pas que le Mali, comme les autres pays du Sahel et du Bassin du Lac Tchad, est en guerre, guerre qui est une des conséquences de la crise de 2012, prouvant ainsi que l’effondrement d’un Etat dans un pays, n’en fait pas payer les frais seulement à ce pays mais à tous ses voisins et même au-delà », a rappelé Mahamadou Issoufou, président en exercice de la Conférence dans son discours d’ouverture. Pour lui, la  « vérité est bien illustrée par la crise libyenne suivie de la crise malienne qui, toutes les deux, ont permis au terrorisme de prendre pied dans le Sahel ».

La crise au mali  tire son origine d’un arrêt de la Cour Constitutionnelle rendu sur les élections législatives des mois de mars et avril 2020.  « C’est en effet sur cette base qu’est né un mouvement de contestation qui exige, entre autres, la démission du Président de la République », souligne le président Nigérien. Ce dernier droit dans ses bottes juge cette demande « contraire aux dispositions du Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance, dispositions qui constituent des principes constitutionnels communs à tous les Etats membres ».

Lire aussi-CEDEAO : Faure Gnassingbé participe à un sommet extraordinaire sur le Mali

« Il est bon d’insister ici sur le caractère supranational de ce protocole qui s’impose à tous les Gouvernements et Institutions des pays de notre espace », dit-il.

Faure Gnassingbé, président togolais, dont le pays a traversé une crise politique entre 2017 et 2018  entend œuvrer avec ses homologues  pour « trouver des solutions pour une paix durable ». « Le développement économique de notre sous région et le bien-être auquel nous aspirons pour nos populations ont besoin de stabilité », souligne M. Gnassingbé sur son compte Twitter.

Lire aussi-CEDEAO : le représentant permanent Garba Lompo quitte le Togo

LAISSER UN AVIS

 

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Bouton retour en haut de la page