
Les États-Unis envisagent d’élargir leur liste noire de pays soumis à des restrictions de voyage pour des motifs de sécurité nationale. Le Bénin figure parmi les 25 pays africains concernés, selon une note interne consultée par le Washington Post et Reuters, relayée par RFI.
Des inquiétudes sur les documents d’identité et le respect des visas
L’administration américaine justifie cette possible extension par des problèmes de sécurité récurrents, liés notamment à la fiabilité des documents d’identité, aux cas fréquents de fraude administrative, et au non-respect des durées de séjour autorisées par certains ressortissants étrangers.
Les pays visés disposent d’un délai de deux mois pour prendre des mesures correctives, notamment en matière de gestion des identités et de contrôle migratoire.
Le Bénin et 24 autres pays concernés
Outre le Bénin, la liste provisoire comprend des pays comme l’Angola, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la RDC, l’Égypte, le Nigeria, le Ghana, le Sénégal ou encore l’Éthiopie.
En cas de validation, cette mesure pourrait entraîner des interdictions d’entrée ou des restrictions sévères pour les ressortissants de ces pays.
Impact redouté sur la mobilité et les relations bilatérales
Si elle entre en vigueur, cette décision pourrait freiner les échanges économiques, limiter la mobilité des étudiants et des professionnels, et affecter les voyages familiaux entre l’Afrique et les États-Unis.
Des démarches diplomatiques attendues
À Cotonou, la situation est suivie avec attention. Des efforts diplomatiques pourraient être engagés dans les prochains jours pour éviter une inscription définitive du Bénin sur cette liste.