
Après une chute de 43% de la production du coton qui est passée de 116 000 tonnes à 67 000 lors de la précédente campagne, le groupe Olam, actionnaire majoritaire de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) table sur un objectif de 135 000 tonnes de production de coton pour la nouvelle campagne lancée mardi 15 juin à Lomé lors d’une conférence de presse. Le Singapourien mise sur son expertise avérée pour doper la filière.
« La nouvelle campagne 2021-2022 sera l’occasion pour la NSCT de mettre en œuvre la certification du Coton Togolais (Coton made in Africa) pour améliorer les revenus des producteurs suivant la formule de calcul du prix du coton graine », a déclaré le directeur général adjoint chargé des opérations, Martin Drevon en présence du président du conseil d’administration, Pré Simféitchéou.
Dans la pratique, la NSCT compte renforcer l’encadrement de proximité par le recrutement de 70 nouveaux techniciens de terrain, approvisionner les producteurs en intrant de qualité, sélectionner et mettre en place de bonnes semences puis appuyer par une mécanisation renforcée.
Parallèlement, elle mise sur une stratégie de responsabilité sociale et environnementale autour de trois axes afin d’avoir des agriculteurs et systèmes agricoles prospères grâce à une production économiquement viable qui assure des conditions de vie décentes aux agriculteurs et travailleurs agricoles.
« On développera particulièrement l’accès à la formation et l’accès au financement », assure le DG adjoint, qui promet aussi l’application des prix équitables et une amélioration des rendements aux champs.
Dans cet élan, il a été annoncé la mise en place d’un fonds de stabilisation du secteur coton « pour essayer de corriger les fluctuations des prix sur le marché international des prix du coton », a assuré Simféitchéou PRE.
La NSCT veut œuvrer aussi à une meilleure qualité de vie des communautés rurales qui passera par le renforcement de l’accès aux services de la santé, de l’éducation.
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