Le pays dirigé par Faure Gnassingbé a réitéré son refus de reconnaître les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) lors du processus devant conduire à son adhésion officielle au Commonwealth et devant le Conseil des Droits de l’Hommes des Nations Unies à l’occasion du 3e cycle de son examen périodique universel (EPU).
Selon le ministre de la Communication et des Médias, Prof. Akodah Ayewouadan, invité sur une radio de la place mardi 5 juillet 2022, la position du pays sur la question n’a pas évolué..
« Vous connaissez la position de notre pays sur ces libertés-là et cette position ne variera pas puisque nous l’avions déjà dit, notre corpus social ne souhaite pas que nous allions vers ces libertés-là. Comme un gouvernement, un Etat doit écouter son corpus social, il n’est pas de raison de craindre que l’adhésion du Togo au Commonwealth nous impose quelques approches nouvelles que ce soit, a explique le ministre. On peut être rassuré sur ce point de vue. Et aussi, le Commonwealth n’est pas dans une position hôte ou l’organisation dicterait la démarche à suivre aux différents Etats. Je rappelle, c’est une organisation qui prône véritablement la coopération, le partenariat et le principe de non-ingérence »,.
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De fait, pour ce qui concerne les relations sexuelles entre adultes consentants du même sexe, le Togo n’envisage pas d’abroger les dispositions qui les criminalisent, avaient signifié les officiels quelques mois plus tôt, tout en estimant que cette orientation sexuelle n’est pas en adéquation avec les valeurs sociales togolaises ».
La législation togolaise punit les actes homosexuels de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 100 000 à 500 000 francs CFA.
Seul le mariage entre un homme et une femme est légal dans le pays. Même à ce niveau, l’article 42 du nouveau Code des personnes et de la famille établie la monogamie comme la règle et la polygamie comme l’exception.
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De fait, le code des personnes et de la famille définit le mariage comme l’union d’un homme à une femme. Ensuite le Code pénal incrimine tous les actes contre-nature entre des gens de même sexe. « Ce que les uns et les autres font de leur vie sexuelle en catimini les engage », avait souligné Trimua, ministre chargé des droits de l’homme lors d’une sortie médiatique.