Ve République : Jean Lucien Savi de Tové, 1er président de la République du Togo

Jean Lucien Savi de Tové, un opposant à Gnassingbé Eyadéma a été élu ce 3 mai 2025, 1er président de la République dans la cinquième République. Son choix à ce poste  hautement honorifique intervient quelques heures après la prestation de serment du président du  Conseil, Faure Gnassingbé

Connu pour son opposition au régime de Gnassingbé Eyadéma, qui a dirigé le Togo pendant plusieurs décennies,  Savi de Tové a été impliqué dans des mouvements démocratiques et a milité pour les droits de l’homme et la démocratie au Togo.

Dans les années 1990, pendant la période d’ouverture politique et de Conférence nationale souveraine en Afrique francophone, il a joué un rôle actif dans les efforts de démocratisation du pays. Il a également été l’un des membres fondateurs ou proches de certaines formations politiques d’opposition au Togo.

Cependant, malgré ses engagements, il a souvent été marginalisé ou contraint à l’exil, comme beaucoup d’autres figures de l’opposition togolaise de cette époque.

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Parcours politique

1. Formation et débuts :
   Jean Lucien Savi de Tové est juriste de formation. Il s’est rapidement engagé dans la vie politique togolaise, notamment pendant les premières années de l’indépendance du pays.

2. Ministre sous Sylvanus Olympio :
   Il a été brièvement ministre dans le gouvernement de Sylvanus Olympio, le premier président du Togo, avant l’assassinat de ce dernier lors du coup d’État de 1963.

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3. Opposition au régime militaire :
   Après la prise du pouvoir par Gnassingbé Eyadéma en 1967, Savi de Tové devient l’un des opposants les plus constants au régime militaire. Cela lui a valu plusieurs périodes d’exil, notamment en France.

4. Engagement dans la lutte démocratique :
   Dans les années 1990, lors de la vague de démocratisation en Afrique, il participe à la Conférence nationale souveraine du Togo en 1991. Cette conférence visait à établir les bases d’un État de droit pluraliste. Il y fut un acteur influent.

   

5. Rôle dans la transition avortée :
   Il a brièvement occupé des fonctions officielles dans le cadre de la transition démocratique, notamment comme ministre d’État, mais le retour progressif au pouvoir du régime RPT (Rassemblement du Peuple Togolais) l’a de nouveau éloigné du pouvoir.

6. Vie ultérieure :
   Il a poursuivi ses activités politiques et intellectuelles, tout en étant de plus en plus marginalisé dans la vie politique togolaise. Il est également connu pour ses écrits critiques sur la situation politique du Togo.

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