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Retrait de médicaments sur le marché Togolais : utiles précisions de l’Ordre des pharmaciens du Togo

Certains produits pharmaceutiques ont été retirés du marché Togolais  ou  interdits à la vente depuis le 12 mars. Selon une note de la direction de la pharmacie, du médicament et des laboratoires,  la  décision est purement commerciale et n’est en relation avec aucun problème de « pharmacovigilance rapporté ».  Cependant  la population  est invitée à signaler « tout événement indésirable médicamenteux signalé ou observé sur l’un de ces produits ». Un « message » qui   a  créé une  confusion et  suscité des inquiétudes dans les  esprits des Togolais et surtout chez   les  personnes qui  utilisent   les produits  de mêmes noms.  

D’autres  ont même cru   que les produits de ces « familles » soient devenus « dangereux » pour la santé humaine. « Non »,  assurent  les professionnels. 
« Les produits retirés, l’ont été pour des raisons d’ajustement de gamme, soit parce que l’intérêt thérapeutique n’est plus intéressant (Betoptic 0,25) soit pour améliorer le confort de prise du médicament (COARTEM pour lequel la formule a 1 comprimé par prise a remplacé l’ancienne présentation faisant l’objet d’arrêt.) »,  explique le président de l’Ordre des Pharmaciens du Togo , Innocent Koundé Kpeto, qui   rassure  : « comme l’a précisé la note circulaire du Directeur des pharmacies, il ne s’agit nullement d’un rappel de lot suite à de  quelconques effets indésirables graves, il s’agit d’une décision d’arrêt de commercialisation prise par les laboratoires fabricant et répercutée ».

L’information    souligne  Dr Kpeto,   est destinée en priorité aux professionnels   surtout les médecins, spécialistes et les pharmaciens    et se trouve être « un rappel important pour éviter que ces produits qui n’existent plus depuis longtemps sur le marché continuent  d’être prescrits ».

Il a reproché aux médias d’avoir repris les  informations sans  citer   avec   précision les dosages et les présentations comme stipulés dans la note circulaire.

« Ce fait a  crée des confusions et des inquiétudes auprès des personnes qui utilisent des traitements de même noms. Par exemple le COARTEM existe toujours sous d’autres formes et présentations, de même que Betoptic collyre dont un autre dosage existe toujours sur le marché »,  conclut Dr Kpeto.

 Pour rappel, les produits  retirés du marché sont  le  Lamisil (Terbinafine), 250 mg comprimés, Boîte de 28 ; de Coartem (Artémether + Luméfantrine), 20mg/120mg Boîte de 24 ;  le  Betoptic (Chlorydrate de bétaxolol) 0.25% collyre Flacon de 3ml  puis le Tenordate (Aténolol + Nifédipine) 50 mg/20 mg gélule Boîte de 30).

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