
Le chef de l’ONU a lancé vendredi un appel mondial pour combattre et contrer les discours de haine liés au Covid-19 et qui ont pris de l’ampleur depuis le début de la pandémie.
« Le Covid-19 n’a que faire de qui nous sommes, du lieu où nous vivons, de nos croyances ou de nos différences », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans un message vidéo.
M. Guterres a souligné que la solidarité est indispensable pour combattre le coronavirus. « Et pourtant, la pandémie continue de générer une avalanche de haine et de xénophobie ; on désigne des boucs émissaires ; on entretient la peur », a-t-il déploré.
Depuis que le coronavirus a été déclaré urgence sanitaire de portée internationale fin janvier, la haine de l’étranger s’est répandue sur Internet et dans les rues.
Début février, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme avait dénoncé la stigmatisation des personnes d’origine asiatique accusées de propager le virus.
Les théories du complot à caractère antisémite prolifèrent également et des musulmans sont victimes d’attaques liées au Covid-19. Dès la fin mars, la Rapporteure spéciale des Nations Unies sur le racisme, E. Tendayi Achiume, avait appelé tous les Etats à agir contre la xénophobie et la discrimination raciale accentuée durant la pandémie.
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