Aucun parti politique dans l’opposition ne réussira seul, l’alternance au Togo. C’est ce qu’a laissé entendre le secrétaire général du Comité d’Action pour le renouveau (CAR, opposition) Jean-Kissi dimanche 25 octobre 2020 sur une radio locale à Lomé. De fait, il appelle Jean-Pierre Fabre et sa formation, l’Alliance nationale pour le changement à revenir sur leur décision, de ne plus faire partie d’une coalition ou regroupement.
« Les collègues disent qu’on a eu plusieurs coalitions, mais cela n’a rien donné. Moi je ne suis pas de cet avis, parce que de vraies coalitions, on en a eu au Togo. Il y a le FAR autour du Me Agboyibo, Koffigo, Jean Dégli…, vous savez les résultats qu’on a eus avec cette coalition. Il y en a d’autres. Il y a tout récemment la C14. Et vous savez où nous sommes allés avec cette C14 ? Si ce n’est pas la maladresse de leadership, on aurait eu des résultats qu’on ne pouvait imaginer. C’est un combat bloc contre bloc », soutient l’ex-députe.
L’opposant appelle ses collègues à plus de réalisme, notant la crise togolaise entière.
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Avant d’ajouter : « le gros problème du Togo, c’est la succession de holdup électoral. Cela veut dire que la résolution de la crise doit rassembler tous ceux qui ont été spoliés de leur victoire depuis le début du processus démocratique. Donc vous comprenez qu’on ne peut pas dire qu’on traite toutes les crises postélectorales qu’on a connues dans ce pays, tout en laissant de côté celle en cours, tout simplement parce qu’il s’agit d’Agbéyomé. (…) je ne vois pas les choses de cette manière ».
Son souhait recevra-t-il un écho favorable chez Jean-Pierre Fabre et l’ANC?
